Maxime Bodson

Natacha Nicora

Recherche terminée

© Pablo Kampina
Übernatürliche Pizza

Quels points communs entre danse et pizza ? Une question, de prime abord saugrenue, à laquelle répond ce duo « sur plateau fariné ». Un objet scénique décalé, mêlant danse, théâtre et musique, le tout orchestré avec un sens esthétique singulier et une démarche volontairement ludique.

Comme  dans une recette de pizza, la danse joue avec des ingrédients, différents mélanges possibles et un temps de préparation. Des deux côtés également, il y a des ingrédients qui reviennent souvent, qui se répètent… Avec en plus ici, l’envie de Natacha Nicora et de Maxime Bodson d’assumer « la fausseté du spectacle pour que la liberté soit plus grande encore. […] Créer des objets scéniques hautement hétéroclites, des collections d’intuitions, d’idées et d’objets détournés ou recyclés », pour que coexistent « le noble, voire la ‘magie’, et le ‘pauvre’, voire le brol (de la brocante) ».

Biographies

Parcours à L'L
Natacha Nicora entre en résidence à L’L en octobre 2009. Elle y développe un projet de recherche: Übernatürliche Pizza, où il est question de danse et de pizza… Un travail pour lequel elle est rejointe, en mars 2010, par Maxime Bodson. Ayant abouti à une création, la recherche prend fin en février 2012. Ils n’ont mené qu’une seule recherche à L’L.

 

Natacha Nicora

Diplômée de l’Ecole de danse classique de la Province de Buenos Aires en 1994 et de l’Ecole de danse contemporaine de la Province de Buenos Aires en 1997, Natacha Nicora poursuit sa formation au Klapstuk à Leuven en participant au P.E.P. (Performance Education Program). Dirigé par David Hernandez, ce programme réunit l’enseignement de professionnels comme Emio Greco, Maria Clara Villa Lobos, Angelique Wilkie, Nienke Reehorst… Une expérience qu’elle suivra pendant un an et demi.

En 1999, elle entame une carrière d’interprète, qu’elle partage entre la danse et le théâtre. Elle travaille ainsi avec Les ballets C. de la B. (Alain Platel et Arne Sierens), Manah de Pauw, le Groupe TOC…

Depuis 2002, elle développe également des projets personnels, seule ou en collaboration : Cronopios sin famas (2002), Calamar-a-te (2003) et Solo – Sola ? (2005).

En outre, elle suit une formation à la méthode Feldenkrais.

 

Maxime Bodson

A Bruxelles, Maxime Bodson étudie l’architecture à l’ENSAV La Cambre puis le son à l’INSAS, discipline pour laquelle il est diplômé en 2000. Il suit ensuite des workshops à STEIM (Amsterdam) et avec Nicolas Collins.

Musicien et créateur sonore, il a sorti à ce jour trois disques avec le groupe paTTon, dont Hellénique chevaleresque récital (2009) et développe depuis 2010 son propre projet musical, Squelette, élaboré à partir d’objets sonores spécifiques.

Son intérêt dans les arts vivants le font participer à différents projets du Groupe TOC : Jean ai rien à taire (2001), Moi, Michèle Mercier, 52 ans, morte (2005), La Fontaine au sacrifice (2006), Tandis que des visions de prunes (2010). En théâtre toujours, il travaille également avec Cali Kroonen pour Come to me come tout le monde (2010), Christophe Sermet pour Antilopes (2011), Manah de Pauw pour Eden Central (2011) et pour In Vitrine du Collectif Rien de spécial (2011).

Son travail en tant que créateur sonore, il le développe également en danse. Notamment avec Thierry Smits : d’Orient (2005), V.-‘s nightmares (2007), To the ones I love (2010). Mais aussi avec la compagnie Hervé Koubi, Bref séjour parmi les vivants (2009) et pour une future création, Ce que le jour doit à la nuit (2012).

En parallèle, il est sound designer pour des courts métrages : Isabelle Henry, Drames Brefs (2001), Jean-Philippe Dauphin, Matière Fantôme (2003), Manu et Laurent Talbot, Chez Noël (2004). Il a également collaboré avec les plasticiens Daniel Daniel, Gwendoline Robin et Myriam Hornard.