Félix-Antoine Boutin

Parcours à L'L

Sur une suggestion d’Hubert Colas (montévidéo/actOral, Marseille), Félix-Antoine Boutin est entré en résidence à L’L début 2015.

Distribution

Conception : Félix-Antoine Boutin et Odile Gamache

Texte et Mise en scène : Félix-Antoine Boutin

Scénographie : Odile Gamache

Assistance scénographique et régie plateau : Silvio Palomo

Voix : Marie-Line Archambault, Béatrice Brault, Violette Chauveau, Juliane Desrosiers-Lavoie, Kathleen Fortin, Sébastien René et Peter James

Conseillère aux mouvements : Danielle Lecourtois

Manipulations : Alex Huot

​Conseil textile et confection des broderies : Élise Péroi

Éclairage et Régie : Julie Basse

Musique : Christophe Lamarche L.

Direction de production : Émilie Martel

Direction technique : Charles-Antoine Bertrand

Conseil dramaturgique : Marilou Craft

Accompagnement artistique : L’L (Bruxelles)

Administration : Sylvie Lavoie
Production :  Création Dans la Chambre (Montréal)
Co-Production : Festival Actoral / L’L fondation, Usine C (Montréal)
Ce projet est rendu possible grâce au soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec

Petit guide pour disparaître doucement

 

Petit guide pour disparaître doucement confronte le rapport du soi au collectif. Guidé par le désir d’une empathie infinie, Félix-Antoine Boutin invente le sommaire d’une démarche par laquelle le «je» pourrait se sublimer, pour ensuite se fondre dans un «nous». Or, comme pour s’extraire à soi il faut d’abord se définir, Boutin fait appel à des souvenirs, réels et fantasmés, incarnées par des petites maisons de papier – de ce village mémoriel émergera alors la possibilité de devenir multiple. Un travail de recherche poétique et sensible sur ces espaces inconnus, changeants qui nous habitent.

Cette conférence métaphysique assume le vertige de perméabilité de l’être et embrasse le trouble de ses étendues insondables; c’est une déconstruction qui pose l’hypothèse du collectif et non de l’individuel ; c’est une abstraction de soi pour capter ce qu’il y a de plus vaste, ce qui nous dépasse et qui ne peut être saisi.

Article de presse à lire ici.