Karelle Ménine

Parcours à L'L

Au sortir d’une performance programmée dans le Sujet à Vif, au festival d’Avignon 2008 (Chanteur plutôt qu’acteur, aux côtés de Massimo Furlan et Marielle Pinsard), L’L lui propose d’entrer en résidence de recherche. Karelle Ménine entame ainsi sa première période de travail en mars 2009, et décide de creuser d’emblée deux axes en parallèle, autour de la performance et de l’installation sonore. Sa première recherche aboutit à la création d’une installation sonore Le Hamac, et d’un solo La main dans le sac, en février 2011, au Théâtre du Grütli, à Genève.

Après quoi, Karelle Ménine débute deux autres projets de recherche et d’écriture : Au bout du couloir, la mer et, dans le cadre du BAAT (Bureau d’Accompagnement d’Auteurs de Théâtre), Oasis provisoire.

Dans son parcours à L’L, Karelle Ménine a travaillé avec différents mentors : le chorégraphe-interprète Daniel Larrieu, l’auteur-metteur en scène et scénographe Hubert Colas (pour le projet de recherche La main dans le sac) ; la metteure en scène Françoise Bloch (pour le projet de recherche Oasis provisoire) ; la chorégraphe-interprète Phia Ménard (pour le projet de rechercheAu bout du couloir, la mer).

Karelle Ménine quitte L’L en janvier 2016, après avoir développé le nombre maximal de recherches possibles dans le cadre proposé.

La main dans le sac

L’histoire racontée est celle de Bojan, jeune garçon de 16 ans accusé de vol. La preuve qui le condamne est infaillible : il a été pris « la main dans le sac ». Mais, bien sûr, les choses ne sont jamais aussi faciles… et un avocat vous dira que toute vérité, non démontrée, n’existe pas. On se demandera alors : Qu’est-ce qu’être coupable ? Qu’est-ce qu’une main ? Qu’est-ce que la réalité ?

Pour Karelle Ménine, il s’agit ici d’interroger nos certitudes et de chercher une autre façon de raconter une histoire. En multipliant les sources et en démultipliant les pistes, La main dans le sac nous invite, non sans clins d’œil, à un subtil jeu de langage.

Issue d’un processus de recherche entamé à L’L en 2009, cette performance a été créée en février 2011 au Grü à Genève.

Distibution

Ecriture, prise de sons, jeu et production Karelle Ménine

Dessins Mirjana Farkas

Lumières Jonathan O’Hear

Témoins convoqués Vincent Piguet, médecin et professeur, Serge Margel, philosophe et écrivain, Alessio Moretti, logicien, David Puntener, collaborateur

Production Fatrasproduction

Coproduction L’L – Lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création (Bruxelles), l’échangeur – scène conventionnée de Fère-en-Tardenois, montévidéo (Marseille), le Grü (Genève)

Remerciements à Daniel Larrieu, Hubert Colas et Maître Margherite Motquin

© Karelle Ménine

Le hamac

Un espace à soi. Au centre, tout seul, un hamac. S’y installer, prendre le temps de se laisser aller et d’écouter. Il a une histoire à murmurer à l’oreille… Il raconte l’histoire d’une femme. Elle plonge. La suivre c’est interroger la métamorphose de toute vie. Un tête à tête singulier aux langues-musiques plurielles. Le laps d’un temps suspendu.

Distibution

Réalisation couture: Cathy Peraux

Voix : Miruna Coca-Cozma (roumain), Elena Hazanov (russe), Vera Jud (anglais), Henza Ozsahin (turc), Assia Salem (arabe), Daniela Servoni (italien)