Nicolas Cantin

Recherche terminée

© D.R.
Klumzy

Klumzy* est une recherche dans laquelle Nicolas Cantin fait le portrait kaléidoscopique d’une personne.

En partant de l’histoire de son interprète, Ashlea Watkin, il a décidé d’entrer en dialogue avec la matière même de sa vie et de voir comment passé, présent et futur peuvent venir se confondre dans un espace fantasmatique. « HISTOIRE VRAIE » : ce que l’on pourrait écrire en lettres d’or sous le titre de cette recherche.

Klumzy est un portrait, mais pas seulement. Un peu à la manière d’un enfant qui peindrait son propre visage, les traits n’ont rien de réaliste, d’une imitation de la réalité, il touche davantage à l’hallucination.

Entre mise à nu et science-fiction, Klumzy s’entendrait même comme un pique-nique dans les marécages de l’intime.

* « Clumsy », en anglais, signifie « maladroit », « gauche »…

Biographie

Parcours à L'L
Suite à une rencontre à Montréal lors du Festival Transamériques 2012, l’envie d’accompagner cet artiste dans le cadre du dispositif de L’L est née, en partenariat avec Usine C (Montréal) et montévidéo/actOral (Marseille).

De mars 2013 à mars2014, Klumzy est ainsi sa seule recherche menée à L’L. Elle a abouti à une création.

Artiste singulier, Nicolas Cantin crée des environnements chorégraphiques dans lesquels il sonde les multiples possibilités dramatiques du mouvement. Son univers penche entre intimité et sauvagerie. Depuis 2009, il a bricolé trois spectacles, Grand singe, Belle manière et Mygale, qui forment une trilogie intitulée Trois romances.
Il lui arrive aussi de danser. Il bouge pour Frédérick Gravel dans Tout se pète la gueule chérie (2010), et pour quelques autres. Il flirte également avec le cirque en cosignant pour les 7 doigts de la main la mise en scène, Patinoire, un solo pour Patrick Léonard, et se commet à intervalle régulier dans différents projets collectifs, qui ont tous en commun de naviguer aux frontières des genres.

Nicolas Cantin est l’un des artistes en résidence à l’Usine C (Montréal) de 2012 à 2015.