Mehdi Mojahid

Parcours à L'L
Mehdi Mojahid débute sa première recherche à L’L en janvier 2019.
J’entre dans un studio de danse pour la première fois à l’âge de 18 ans. Dans ce studio il y a une dizaine de filles et un homme qui deviendra mon maître. Cet homme, Wes Howard, voit donc sa tentative de retraite repoussée (et moi, mon lancement de carrière d’acteur retardée) lorsque nous décidons, en 2011, d’entamer ensemble une recherche sur la « danse organique improvisée ».
Après avoir partagé mon temps durant six années entre les bancs de l’Université Toulouse Jean Jaurès (Master Histoire de l’Art contemporain) et les divers voyages artistiques et pédagogiques auprès de Wes Howard, je fonde en 2016 la compagnie Danse de Silence avec laquelle j’ai pu proposer des performances dansées créées avec et pour des espaces divers (galeries, musées, jardins, etc.).

 

Cette dernière année, j’ai porté les casquettes d’interprète (Gameboy, Cie Divergences), d’assistant chorégraphe (Intersum, Cie Liam Warren), de chorégraphe (Hagioscope, Cie Danse de Silence) et d’acteur (Savalette, Cie XXY), barman (Café Belga)… Avec l’absence de recul dont je bénéficie, je peux déclarer que la danse est aujourd’hui un chemin où je me réalise en tant qu’artiste.
En juillet 2018, j’ai acheté un aller simple pour la « capitale-européenne-de-la-danse-contemporaine », dite Bruxelles, j’y emménage et entame une recherche à L’L.

Mehdi Mojahid

Recherche en cours

Au hasard, je téléphone à une trentaine de numéros inscrits dans mon répertoire. Ils appartiennent tous à des individus ayant eu l’opportunité de me voir danser au moins une fois lors des sept dernières années. A chacun, je pose la même question : « En quelques mots, quel souvenir gardes-tu de ma danse ? » Trois mots et notions sortent largement en tête de ce sondage :

1-liberté ; 2-plaisir ; 3-naïveté.

Ces mots me sont familiers, mais je décide de m’informer sur leur signification, chercher leur sens, retracer leur histoire, …

De là, je me lance dans une recherche à L’L, avec comme postulat que ce qui existe dans ma danse est le corps (le mien ?) faisant l’exercice de ces concepts. N’ayant jamais été motivé par l’enjeu de représentation d’un seul d’entre eux, je saisis l’opportunité de ce temps de recherche pour leur faire face, tenter de les approcher, les rencontrer, les embrasser.

Mehdi Mojahid