Bert Van Gorp & Ivan Favier

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© Ivan Favier
Two old men

Ivan Favier et Bert Van Gorp ont cent ans à eux deux et s’amusent, entre vie réelle et vie rêvée, faisant entrer dans la danse leurs considérations débordantes d’ironie sur leurs corps vieillissants. Arrivés à l’âge de leurs pères, les deux danseurs composent une pièce hybride, et « pochette-surprise », comme deux gosses qui préparent un spectacle pour leurs parents.

Il y a certes la rouille du corps, la trouille, le temps qui passe et qui laisse ses marques. Mais la curiosité reste intacte, l’envie aussi. Cela s’appelle rebondir.

Avec l’aide de la vidéaste Laurence Barbier, ils tirent habilement la toile de fond de Two old men. Filmés de près, de loin, dehors, dedans, les deux danseurs proposent une forme qui leur est propre : celle du ciné-danse… aux couleurs diablement pop !

Biographies

Parcours à L'L
Bert Van Gorp et Ivan Favier ont été en résidence à L’L de mai 2011 à octobre 2011. Ils n’y ont mené qu’une seule recherche.

 

Bert Van Gorp

En 1987, Bert Van Gorp entre dans la danse avec Alain Platel dans le cadre du festival Klapstuk (Louvain). Il crée ensuite une série de solos de danse (Polymorfia), différents duos de danse-théâtre et fonde la compagnie Contrecœur, qui sera subventionnée par le gouvernement flamand et produira, entre autres : le quartet Contrecœur, 6 & 8 (pièce pour 6 danseurs), Combinaison (trio sur Woyzeck), Boeken & Juwelen (quintet d’après La cerisaie de Tchékhov), L’Air pur (quartet sur le mouvement perpétuel, ses causes et effets en danse), ainsi que Hanging out with Jesus (quintet pour l’ouverture du World Expo 1998 à Lisbonne).

En 1999, Bert Van Gorp signe L’Avenir est à la tendresse (quartet pour danseurs âgés de 40, 50, 63 et 74 ans), avec Simone Forti, Louis Ziegler, Dyana Payne Myers et Sean Tuan John, créé à la Maison de La Bellone (Bruxelles).

Bert danse ensuite pour Angélika Oei (Pays-Bas), Louis Ziegler (Cie Le Grand Jeu, France) et Sean Tuan John (Grande-Bretagne).

Depuis 2006, Bert Van Gorp travaille beaucoup aux Pays de Galles (solo, duos et trios) et poursuit sa collaboration avec Sean Tuan John et Louis Ziegler.

Egalement instituteur diplômé de l’éducation flamande, il travaille sur des ateliers et créations pour les jeunes enfants, en France et aux Pays-Bas.

Ivan Favier

Formé à l’école de danse de l’Opéra National de Paris, puis au CNSM de Paris, Ivan Favier a été jusqu’en 1995 interprète soliste au ballet de l’Opéra National du Rhin (ONR).

Très vite, il commence à développer son propre travail de création avec le groupe Parallèle : Planche contact (1985) et Sous le manteau d’Arlequin (1987).

En 1990, il crée H2O, pièce pour sept danseurs, un comédien et un poisson rouge. En 1992, avec la complicité du décorateur Pierre Heidorff, il crée Fébrile, pièce pour dix danseurs du Ballet du Rhin, dont le duo final est repris par de nombreuses compagnies dans le monde.

Entre 1993 et 1996, il crée différentes pièces pour le ballet de l’ONR.

Depuis, Ivan a été invité à chorégraphier pour de nombreuses compagnies : Rosalba, Silva & A et No steps on grass, falling angels, pour le Ballet du HNK, à Zagreb (Croatie), Mi casa no amarilla pour la compagnie Momentum (Guatemala), Without is truly depressing pour le Performing group du Danshögskolan de Stockholm (Suède), Here, now, beyond Bach et WHY (Waltzer für Hong Yu) pour le ballet de Shanghaï, ainsi que plusieurs chorégraphies pour le Jeune Ballet de France.

En 1999, Ivan s’associe au contrebassiste Joe Krenker pour la création de Skala Sikaminia. Toujours avec Joe Krenker, il imagine pour les 10 ans de la Filature(Mulhouse) un spectacle interactif en ascenseur pour un spectateur, Yoyo, et performe en compagnie du sculpteur Daniel Depoutot (Maillon, Strasbourg).

En outre, Ivan Favier travaille en tant que scénographe avec la compagnie théâtrale Pandora (La Valse du hasard, 2003, La Force faible, 2004, Eden (à l’ouest), 2007) et avec la Cie des autres (Le Don de l’invisible, 2000).