Jihyé Jung

Parcours à L'L
Après avoir participé aux recherches menées à L’L par Emmanuel Eggermont, Jihyé Jung entame sa propre recherche en octobre 2018.

Née en Corée du Sud, Jihyé Jung y étudie la danse contemporaine à l’Institut des Arts de Séoul (2001-2002). Elle poursuit sa formation à Madrid auprès de Carmen Senra, et travaille ensuite avec Carmen Werner pour un projet en collaboration avec l’Opéra Royal de Madrid. De 2007 à 2010, elle participe aux créations de la compagnie française Paul les oiseaux. Depuis 2010, elle est à la fois danseuse et collaboratrice artistique pour L’Anthracite / Emmanuel Eggermont : Vorspiel, Strange Fruit, Πόλις (Pólis), ABERRATION,…

 

Parallèlement à son parcours d’interprète, Jihyé Jung développe un travail sur l’image. Depuis 2014, ses réalisations photographiques et vidéos nourrissent des échanges avec le chorégraphe Emmanuel Eggermont et enrichissent la composition des archives chorégraphiques de L’Anthracite. Ce travail l’amène à participer à l’exposition A Fendre le cœur le plus dur au Frac Alsace (2015), puis au Centre photographique d’Ile-de-France (2016). Depuis d’autres artistes comme Bérénice Legrand et Aude le Bihan font également appel à elle. Le Gymnase/CDCN Roubaix lui commande la réalisation des visuels de communication pour ses saisons 2018-2019 et 2019-2020.

Par ailleurs, Jihyé Jung développe une collaboration mêlant arts plastiques et performance avec la plasticienne Elise Vandewalle. Depuis 2016, elles conçoivent ensemble plusieurs performances pour le Cabaret Courant Faible, Onirisme Collectif #6, Nuit blanche à Paris.

Recherche en cours

© Jihyé Jung

« Pour cette première recherche à L’L, je vais questionner l’idée de la dérive. Ce mouvement imprévisible et involontaire m’emmènera vers des lieux improbables. Seule, face à des découvertes inattendues, j’ai avec moi plusieurs médiums pour tenter d’apprivoiser le vertige des révélations et des questions qui m’attendent.

Mon désir de photographier et de filmer dérive-t-il de ma pratique de la danse ? Ma danse agit-elle pour moi comme la dérive d’un bateau, cette indispensable pièce qui lui permet de ne pas se faire emporter par le vent et de tracer son propre sillon ? À moins que la notion de dérive ne soit une question de transformation qui viendrait donner corps à mes images à travers la danse ? Ou tout cela à la fois, et d’autres questions encore… à découvrir… »

Jihyé Jung