Valentin Pythoud

Parcours à L'L

Suite à un dépôt de candidature, Valentin Pythoud entre à L’L et entame une première recherche en mars 2020.

Je suis né en Suisse et j’ai débuté le cirque à l’âge de six ans dans l’école de cirque que mes parents ont ouvert à ce moment-là. À 17 ans, j’ai commencé ma première vie : la décoration. Je l’ai pratiquée pendant quatre années en Suisse, dans un magasin de luxe, Globus.

Je suis ensuite parti à Bruxelles, à l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque. Je suis devenu porteur dans un trio acrobatique « la RuspaRocket ». Avec la Ruspa, j’ai travaillé huit ans, durant lesquels nous avons participé à la création de projets de la Compagnie Théâtre d’un Jour (L’enfant qui… et Alaska) pour finalement signer une création à trois, La Geste, avec l’aide de Véronique Dumont.

En 2014, j’ai initié une recherche artistique sur le sujet de la « Révolution », réunissant différents artistes de différents milieux pour réfléchir, interagir et développer ensemble, à partir de ce sujet.

J’ai ensuite découvert le monde de la performance pendant cinq ans avec Claudio Stellato, et la création de La Cosa.

Depuis 2018, je travaille ponctuellement avec la compagnie de danse Delgado Fuchs, dans le cadre du projet Runway.

Recherche en cours

© Valentin Pythoud

Le poids d’un homme

Après avoir longtemps été porteur-acrobate, Valentin Pythoud se lance seul dans une recherche à partir de la rencontre entre deux termes/notions, fragilité et héroïsme :

 « Le déséquilibre singulier d’un porteur qui cultive sa fragilité.

Le labyrinthe jubilatoire mêlant l’apesanteur et la régulation musculaire, au service d’une force contagieuse qui trace des courbes surmontables.

L’héroïsme d’un rocher maudissant les tempêtes, tout en risquant sa belle posture pour une danse de la solitude. Chacune de ses intentions le précipite dans un déséquilibre, une humiliation chaleureuse. Cependant, son dévouement allié à une volonté proportionnée amènera le rocher à écrire sa propre légende.

Parce que la faiblesse est l’absence de force, est-ce que la fragilité est l’incapacité de résistance ? »

Valentin Pythoud