Aude Lachaise

Recherches terminées

Marlon

Entre performance et « one-woman-show », Marlon est un surprenant monologue pour plateau de danse… À partir de la figure prétexte de Marlon Brando (en tant qu’objet « ultime » de désir), Aude Lachaise explore avec une irrésistible distance ironique les questions du sexe, des sexualités, de la femme, du patriarcat, du désir, de la séduction… et a fortiori aussi du rapport performeurs-publics… Pour cette danseuse de formation et de profession, une première tentative (maligne au possible) d’écrire ses envies également avec le verbe.

(Sans titre)

Une interrogation sur le récit et la construction de personnages.
Une écriture sculptée et pleine d’humour. Du théâtre, de la danse, du chant?

 

Biographie

Parcours à L'L
Entre L’L et Aude Lachaise, une première rencontre en 2009, alors que Marlon était déjà en cours de finalisation. Une proposition d’accompagnement pour l’avenir donc, dont les premiers temps de recherche ont débuté en novembre 2010.
Suite à une décision de l’artiste de passer en phase de création, Aude quitte L’L en février 2013.

Après une licence d’allemand (Université Rennes II) et un passage au Conservatoire de Rennes, Aude Lachaise suit, en 2000, la formation Ex.erce au Centre Chorégraphique National de Montpellier.

Depuis, elle a travaillé pour des chorégraphes au registre très divers comme Félix Rückert, Estzer Salamon, Nathalie Pernette, Kataline Patkaï, Robyn Orlin ou Olga Mesa. Elle joue occasionnellement dans des courts métrages, ceux du photographe Noritoshi Hirakawa ou encore Marjolaine Grandjean. Enfin, elle est aussi l’une des quatre chanteuses-performeuses-auteures-compositrices d’un girls band : Les Vraoums (Myspace).

En 2009, elle crée et interprète un premier solo, Marlon, monologue sur le désir. Elle est alors en résidence à L’L (Bruxelles) et à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen).

Aude Lachaise est attirée par l’humour, l’érotisme, la performance, le théâtral et le très abstrait. Ses goûts et sa culture sont relativement populaires. Son mot préféré est « païen » : elle l’utilise très souvent quand elle parle de son travail parce qu’il lui évoque les forces telluriques, une vulgarité noble, la gaîté, la vitalité, la puissance, le plaisir, l’insolence et un peu la gaudriole aussi…