Mohamed El Khatib

Recherche terminée

© D.R.
Finir en beauté

À partir d’interviews, de courriels, de SMS, de documents administratifs et d’autres sources « réelles », Mohamed El Khatib (re-)construit seul en scène le récit d’un deuil, celui de la mort de la mère.

Une « fiction documentaire » autour de la question des écritures de l’intime, pour une exploration des modalités de dialogue à partir de la notion de « débris » : débris de tout ce qui restera de nous (« nous » étant ici une mère et un fils après un événement définitif comme la mort), débris de langue maternelle, débris de langue théâtrale, débris d’écriture…

Cette recherche a fait l’objet d’une publication.

Cette recherche a donné lieu à une publication de L’L éditions: Pièce en 1 acte de décès (Finir en beauté) de Mohamed El Khatib.
À découvrir en suivant ce lien.

Biographie

Parcours à L'L
Suite à un dépôt de candidature, Mohamed El Khatib rejoint L’L en mai 2011.
Il y développe, jusqu’en décembre 2013, une recherche autour des écritures de l’intime et tente d’en explorer, jusqu’à épuisement, différents modes d’exposition anti-spectaculaires. Finir en beauté est le fruit scénique de ce travail à L’L. pièce en 1 acte de décès en est le fruit éditorial.
Dans son parcours à L’L, Mohamed El Khatib a travaillé avec deux mentors : l’auteure Claire Gatineau et l’ingénieur du son David de Four.
Mohamed El Khatib n’a pas été l’assistant de Wajdi Mouawad. A intitulé son dernier texte Tous les tchétchènes sont pas des menteurs. A vécu à Mexico. Réalise des courts métrages. Attend impatiemment d’être victime de discrimination positive. Recherche encore activement la part de vivant dans le spectacle vivant.

Comme tout auteur qui se respecte, il monte ses propres textes. Par engagement poétique et politique a priori mais surtout « parce que personne d’autre ne veut le faire ».

En 2008, il co-fonde le collectif Zirlib réunissant danseurs, acteurs et plasticiens autour d’un postulat simple : l’esthétique n’est pas dépourvue de sens politique. La pièce À l’abri de rien signe l’acte de naissance littéraire et scénique de Zirlib à travers la seule question qui vaille la peine d’être traitée, avec tendresse, au théâtre : la mort.
Le reste de son parcours ne sera que variations sur le sujet.